Conférence sur les problèmes de minimisation en mathématiques au Théâtre du Donjon de Pithiviers (2nde 1)

A l’occasion de la Fête de la science, les élèves de seconde 1 ont assisté à une conférence concernant les problèmes de minimisation en mathématiques. Voici un des problèmes auquel les élèves ont été confrontés. Les différents éléments de cet article (schémas, description du problème, figures dynamiques, etc.) ont été essentiellement réalisés par leurs soins.

Deuxième problème de minimisation :

Dans un triangle quelconque nommé ABC, il faut placer le point O de sorte à ce que la somme des distances OA, OB et OC soit la plus petite possible.

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Déterminer la meilleure position n’est pas facile. Mais nous avons assisté à une petite expérience qui permet de visualiser rapidement ce point.
Pour cela, il faut disposer de deux plaques parallèles. Ses deux plaques sont reliées par 3 cylindres fins marquant la position des points A, B et C. Pour visualiser la position du point O, il faut plonger l’ensemble dans de l’eau savonneuse puis le ressortir.

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En effet, la nature ayant tendance à minimiser « l’énergie potentielle »,

la somme des aires des 3 rectangles qui apparaissent est la plus petite possible.

On a : A = (OA + OB + OC) x H       (où H est la distance qui sépare les plaques)

Donc la position obtenue avec l’eau savonneuse est également celle qui minimise OA + OB + OC.

Après avoir assisté à cette expérience, nous avons vu la construction géométrique qui permet d’obtenir ce point. Elle consiste principalement à ajouter 3 triangles équilatéraux. Les sommets de ces triangles permettent de tracer 3 droites concourantes. Le point ainsi obtenu minimise la distance.

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Conférence sur les mathématiques au Théâtre du Donjon de Pithiviers (2nde 1)

A l’occasion de la Fête de la science, les élèves de seconde 1 ont assisté à une conférence sur les problèmes de minimisation en mathématiques. Voici un des problèmes auquel les élèves ont été confrontés. Les différents éléments de cet article (schémas, description du problème, figures dynamiques, etc.) ont été réalisés par leurs soins.

Premier problème de minimisation : « Le théorème du surfeur » :dessin-de-la-plage-du-surfeur1

Un surfeur souhaite positionner sa tente sur une île en forme de triangle équilatéral. Il souhaite positionner sa tente à un endroit précis. Le surfeur doit se rendre aux trois plages (chaque cotés du triangle) dans la même journée. Il repasse systématiquement à sa tente avant de se rendre à une autre plage. Il cherche un endroit où la distance parcourue chaque jour est la plus courte (Il doit donc minimiser 2 x (TI+TJ+TK ) ).

Pour avoir une idée de la solution de ce problème, vous pouvez utiliser la figure dynamique ci-dessous et déplacer le point T.

 
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Un résultat surprenant…Voici la démonstration :figure-support-demonstration

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Les 1ère S1 et la sculpture sonore

Quand la sculpture devient instrument de musique

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Lors de la Fête de la science, les 1ère S, guidés par Guillaume Hamann, directeur de l’école de musique de Pithiviers, ont découvert une autre approche du son.

Nées des recherches acoustiques et plastiques menées par Bernard et François Baschet depuis les années 1950, les Structures Sonores représentent un des rares exemples d’innovation en facture instrumentale acoustique au XXème siècle. Accueilli officiellement, en mars 2000, à la Cité de la musique, le Cristal Baschet représente l’instrument le plus étonnant de cette nouvelle famille sonore… (source : http://www.philemoi.com/)

Les élèves ont pu voir des sculptures de Filip Degroot, musicien contemporain, sculpteur de sons, plasticien, scénographe, qui a fondé la compagnie PHILéMOI.

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Les TS à la station radio astronomique de Nançay

Le 11 octobre, les élèves de TS ont visité la station radio astronomique de Nançay dans le Cher. Cette station est la 4ème plus grande au monde.

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 « La Station de Radioastronomie de Nançay est à la fois un département de l’Observatoire de Paris, l’USN (Station de Radioastronomie de Nançay) et une unité associée au CNRS/INSU (USR704) et à l’Université d’Orléans.

Elle est membre de l’OSUC, Observatoire de Sciences de l’Univers en région Centre, dont elle est un des 3 laboratoires fondateurs.

La Station de Nançay, à la fois site d’observation et laboratoire instrumental, est spécialisée dans le domaine de la radioastronomie basse fréquence (30 MHz à 10 GHz). » 

Durant cette journée les classes ont pu visiter le grand radiotélescope qui permet « d’observer des galaxies, des enveloppes d’étoiles, des comètes et de chronométrer aussi les pulsars … »img_20161011_113250

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La visite a permis également de découvrir le radiohéliographe, « instrument composé de 47 antennes, 19 antennes en Est-Ouest et 25 antennes paraboliques répartie en Nord-Sud . Cet instrument observe les fréquences de 150MHz à 450MHz, et permet de faire des images.

Chaque antenne est motorisée pour suivre chaque jour le soleil pendant 7 h. La corrélation des signaux enregistrés permet de reconstituer une image « radio » de la couronne solaire et des éruptions. »

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Des ateliers ont également permis de comprendre le fonctionnement du radiotélescope et d’étudier un enregistrement obtenu par le radiotélescope pour déterminer la vitesse de déplacement d’une galaxie.

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La journée très studieuse s’est terminée par une séance au planétarium.

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 Toutes les indications scientifiques sont issues du site https://www.obs-nancay.fr/  

Des mathématiques savonneuses ????

Le 14 octobre dernier, à l’occasion de la Fête de la science, les élèves de 2nde 1, 2nde 2 et 2nde 13 ont assisté à une surprenante conférence présentée par Philippe Grillot, Maître de conférence en mathématiques à l’université d’Orléans.

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Comment rendre visible les « surfaces minimales », c’est-à-dire les surfaces ayant les plus petites aires parmi toutes les surfaces ?

Élémentaire !

Grâce à quelques supports métalliques et un peu d’eau savonneuse, Philippe Grillot a fait apparaître des membranes qui ont rendu ces surfaces visibles.

Les surfaces minimales au sens mathématiques trouvent des applications en biologie, en physique et en architecture.

Une conférence très vivante et des concepts rendus intelligibles pour tous.

S.J.

Académiales – Les 2nde 10 à Chambord

Le 13 octobre, les 2nde 10 du groupe Littérature et société ont eu la chance de participer aux Académiales. Chaque année le Rectorat (la Daac) et Chambord, en partenariat, proposent à des classes de découvrir Chambord.

Cette année, le thème de la visite et des rencontres portait sur la restauration et  la conservation.

Une journée très froide mais fort intéressante.

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La visite a permis de comprendre les questionnements des professionnels de la restauration notamment pour la pierre. Le tuffeau est très fragile et les graffitis sont nombreux et certains très anciens. Tout effacer ferait perdre l’aspect historique de certains de ces graffitis, et ferait perdre la couche protectrice à cette pierre déjà fragile.

La décision prise est de ne remplacer que les blocs très abîmés.

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Autre point important de la restauration, les jardins à la française. Les travaux sont en cours depuis 2016 et les visiteurs pourront découvrir les jardins décidés à l’époque par Louis XIV dès le mois d’avril 2017.

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http://www.chambord.org/decouvrir-chambord/le-domaine-national/travaux-et-projets/

S.J.

 

 

 

 

Zao Wou-Ki

Zao Woju-Ki, peintre chinois, arrivé à Paris en 1948 et naturalisé français en 1964, n’était pas seulement un grand peintre, il était aussi un grand collectionneur. Toute sa vie il a collectionné des œuvres d’art chinois mais aussi des œuvres de ses amis peintres tels que Jean Dubuffet, Max Ernst, Alberto Giacometti, Paul Klee, Joan Mitchell, Pablo Picasso, Pierre Soulages zao-portrait

Zao Wou-Ki peignant une toile.  Delaborde Michel (1935-2009) Charenton-le-Pont, Médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine

 

On peut voir l’intégralité de cette collection personnelle jusqu’au 30 décembre au musée Saint-Roch à Issoudun, dans l’Indre (une petite idée de visite pendant ces vacances de Toussaint) . L’exposition comprend, 90 œuvres de 56 artistes, elle est complétée par 30 peintures de Zao-Wou-Ki.

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(Sans titre)- Zao Wou-Ki (1920-2013)- Paris, Centre Pompidou – Musée national d’art moderne – Centre de création industrielle

 

 

 

 

Pour compléter la découverte de cet artiste, si vous êtes à Paris en ce début de vacances, vous pouvez voir sa collection personnelle d’objets d’arts chinois, jusqu’au 23 octobre au musée Cernuschi.

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Le soleil rouge-Zao Wou-Ki (1920-2013) Paris, Bibliothèque nationale de France (BnF)

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(Sans titre)-Zao Wou-Ki (1920-2013)- Tournus, Hôtel-Dieu, musée Greuze

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Vivants d’abord-Zao Wou-Ki (1920-2013)-Marseille, MuCEM, Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée

Zao Wou-Ki laisse une œuvre très riche et éclectique, ayant signé des huiles sur toile, des aquarelles sur papier, des encres de Chine sur papier, des estampes et des céramiques. Il a également réalisé 14 vitraux pour le réfectoire du Prieuré Saint-Cosme à La Riche près de Tours. Une merveille de sobriété !  

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 Pour aller plus loin

Le site de la fondation Zao Wou-Ki http://www.zaowouki.org/

Les illustrations sont issues du site de la RMN http://www.photo.rmn.fr

S.J.

 

Vichy, la mémoire empoisonnée

Michaël Prazan, documentariste, est venu  au lycée le 11 octobre 2016 pour échanger avec des élèves  de Terminale et de 1ère autour de son film Vichy, la mémoire empoisonnée. Un film de 90’ sur « Vichy, son système collaborationniste, ses crimes ont longtemps été passés sous silence par un pouvoir politique soucieux d’oublier le passé, et de réconcilier tous les Français. »

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Lors de la rencontre il a pu répondre aux nombreuses questions et il a notamment expliqué le rapport de son histoire familiale avec la Shoah, mais aussi le processus de la fabrique d’un documentaire : les recherches dans les archives, les interviews des intervenants…

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Pour voir des extraits du film http://www.fondationshoah.org/memoire/vichy-la-memoire-empoisonnee-un-film-de-michael-prazan

Avant d’être documentariste, Michaël Prazan a enseigné les Lettres. Il est maintenant auteur de documents et essais, journaliste et réalisateur de documentaires. Il a travaillé sur les idéologies meurtrières au XXème siècle, et ses documentaires font partie des rares films de ce genre à passer en première partie de soirée sur les grandes chaînes de télévision.

Quelques-uns de ses films :

Nankin, la mémoire et l’oubli – 2007

Une histoire du terrorisme (série de 3 films) – 2012

Ellis Island : Une histoire du rêve américain – 2014

Les faussaires de l’histoire – 2014

La passeuse des Aubrais – 2016img_86031

Pink Floyd, Wish You Were Here, EMI, 1975

Au moment de sa sortie, en 1975, Wish You Were Here fut d’abord, pour ses acheteurs, une expérience sensorielle.

Il était alors disponible, pour l’essentiel, en disque vinyl. L’album était un objet complexe. En premier lieu, on tombait sur une enveloppe plastique qui devait être entièrement noire mais qui fut finalement ornée du dessin d’une poignée de main mécanique, comme ceci :pk1

On déchirait donc l’enveloppe et on sortait de là la pochette, blanche légèrement écrue, en carton épais, qui se présentait comme ceci :pk2

Rien d’autre. Il fallait ensuite laisser prudemment glisser la sous-pochette sur le côté, on tombait là-dessus :

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On trouvait au verso de la sous-pochette les textes des chansons et une autre photo tout aussi étranges. On sortait le disque, le posait doucement sur la platine. Avant même l’expérience auditive, on avait déjà eu droit à un lent processus de dévoilement. Celui-ci annonçait en fait la forme même de la musique.

Œuvre entre autres de deux anciens étudiants en architecture (Roger Waters à la basse et au chant, Nick Mason à la batterie), l’album est conçu selon un plan étudié, une sorte de polyptyque musical dont le panneau central, audible après avoir levé l’ultime voile, serait la chanson titre, hommage à Syd Barrett. Ce dernier est le premier guitariste de Pink Floyd, il a été éloigné alors qu’il était en train de perdre la raison, un événement fondateur de l’histoire du groupe. Les autres musiciens racontent encore aujourd’hui comment ils ont vu apparaître au studio où ils enregistraient Wish You Were Here un type un peu bizarre, au crâne dégarni, un sac plastique à la main, qui s’assît machinalement sur le canapé. Il leur fallut un certain temps avant qu’ils ne découvrent qu’il s’agissait de Syd Barrett lui-même. Au bout d’un moment, il repartit comme il était venu, aucun des membres du Floyd ne le revit jusqu’à ce qu’il meure en 2006. Le morceau « Wish you were here » prend encore plus de force à la lumière de cette anecdote. Il est à la fois un hommage à cet ami parti et, déclarera Waters plus tard, une méditation sur les difficultés du groupe à retrouver sa complicité naturelle après le succès phénoménal du précédent album, The Dark Side of the Moon. C’est ce morceau qui sortira en single. Sa couleur accoustique, so riff simple en fera l’ami de centaines de milliers de guitaristes-au-coin-du-feu-sur-la-plage.

Avant cela, on a entendu deux morceaux de facture relativement classique, en tout cas pour un disque de Pink Floyd, « Welcome to the machine » et « Have a cigar », qui présentent une satire très noire du monde du rock et du show biz que les membres du groupe connaissent maintenant bien, et qui est décrit comme plein d’hypocrisie et d’inhumanité.

Enfin, comme volets du polyptique, on a deux morceaux qui n’en sont en fait qu’un seul : « Shine on you crazy diamond ». Le morceau, de plus de 20 minutes, dans la veine de la mythique « Echoes », face B du disque Meddle, laisse libre cours aux recherches mélodiques de David Gilmour (guitare et chant) et Rick Wright (claviers), et témoigne ainsi des longues séquences d’improvisation qui sont la marque du groupe sur scène. Plutôt que de lui laisser occuper toute une face de l’album, Waters a proposé, au grand dam de Gilmour, de la couper en deux parties pour qu’il encadre les trois autres morceaux. Quand on sait que le « crazy diamond » n’est autre que Syd Barrett lui-même, on voit bien le sens que prend alors l’album, monument en hommage à celui qui a fondé le groupe et dont le départ – dans tous les sens du terme – a marqué définitivement les autres musiciens.

De fait, le disque Wish you were here, se dévoilant peu à peu, construit en symétrie, apparaît comme l’acte fondateur de ce qu’on appellera ensuite le rock progressif, il est, avec The Dark Side of the Moon, l’un des deux premiers chefs d’œuvre du genre du concept album : un album pensé non comme une collection de morceaux mais comme une œuvre entièrement cohérente. En témoignent les transitions entre les morceaux, savamment travaillées à partir des restes d’un vieux projet d’album de musique concrète. D’abord une succession d’ouvertures de portes, qui laissent chaque fois entendre de façon un peu différente le même bruit de machine, puis un bruit de bavardage, comme lors d’un important cocktail, une sorte de flash sonore qui fait soudain s’effacer « Have a cigar » au lointain, et qui enchaîne sur une recherche de stations de radio, laquelle aboutit aux premiers accords de « Wish you were here ». Enfin le vent dans la plaine, effet maintes fois repris depuis, duquel vont émerger les premiers accords de la deuxième partie de « Shine on ».

Progressives aussi les montées en intensité de chaque morceau. Le début de l’album par exemple propose deux séquences – dans la première partie de « Shine on » – de solos qui encadrent le chant. Or le début du premier solo à la guitare est assez doux, intimiste, le son trouvé par Gilmour, caressant, a fait rêvé des générations de gratteux acharnés. Le second solo apporte de la saturation, de l’agressivité dans l’usage des accords majeurs attaqués bille en tête. De même, le premier solo de sax baryton est lent, timide presque, tandis que le second, joué cette fois à l’alto, ferait parfois presque penser aux impros d’un Coltrane dans la folie qui l’habite. Dans le même ordre d’idée, on est forcément sensible à l’apparition décalée des différents instruments à chaque morceau. Tous finissent par une sorte de son orchestral, habité notamment sur les deux pistes par les sons cumulés des différents synthés et orgues de Rick Wright. Le disque vaudrait l’écoute ne serait-ce que pour ces cinq moments d’extase.

Évidemment le risque – les critiques dans ce sens n’ont pas manqué à la sortie du disque – est de sombrer dans une sorte d’art pompier, au plus mauvais sens du terme. Les simili trompettes de « Shine on », les cymbales à saturation de Nick Mason, la basse continue de l’orgue et les délires opéra rock de Waters pourraient donner cette impression. Mais voilà, paradoxalement, on est obligé de parler d’économie de moyens dans le jeu : les mélodies sont très simples, l’air emblématique de « Shine on » ce sont quatre notes à la guitare, « Wish you were here » tourne sur trois accords à la guitare folk, les nappes de Rick Wright sont avant tout des accords plaqués, sans septième, sans diminution, la rythmique suit absolument la succession des temps forts à la grosse caisse et des temps faibles à la caisse claire, la basse ne joue pratiquement que les fondamentales, à peine agrémentées de quelques arpèges juste là pour rendre un peu moins raides les changements d’accord.

C’est l’autre critique qu’on fait parfois aux musiciens du Floyd : leur manque de prouesse technique. Mais finalement, l’alliance entre la volonté d’habiter entièrement l’espace sonore et la simplicité de l’écriture aboutit à une sorte de note bleue de 45 mn : chaque note, chaque sonorité est d’une efficacité explosive, il suffit pour s’en convaincre d’écouter les légers effets de goutte d’eau en fond sonore au tout début du disque, qui font passer tout de suite l’expérience de bon moment à pure jouissance.

Mr Billière