Kill your darlings

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Kill your Darlings est un film américain réalisé par John Kokridas tiré d’un roman de Jack Kerouac , Et les hippopotames ont bouillis vifs dans leur piscine, très bon livre que je vous le recommande. L’histoire se passe durant les années 50, une époque où les mœurs étaient différentes et la plupart des comportements (la drogue, l’infidélité …) de réels tabous. L’histoire principale met en scène quatre étudiants à l’université décidés à révolutionner la littérature, voulant imposer leur « nouvelle vision » à la société.

J’ai choisi ce film car il m’a émotionnellement marquée, premièrement de par son aspect décalé, à la fois lourd et léger, mais aussi parce qu’il fait remonter à la surface des absurdités que la société a connues et dont on ne parle pas assez. Ce genre de sujets que les gens se doivent de connaître en détails et que je m’applique donc à vous partager aujourd’hui. Je l’ai aimé tout d’abord parce qu’il était vrai et touchant, parce qu’il m’a fait à la fois pleurer et rire, parce que j’ai passé un excellent moment devant ce film avec Daniel Radcliffe et Dan Dehaan et parce que la fin a été un véritable transport cinématographique qui m’a donné envie de vivre à leur époque afin de créer ma PROPRE « new vision ». Le contexte historique et l’histoire de chacun de ces quatre héros mérite le détour, l’intrigue mélangeant amitié, violence, et rébellion ne peut que plaire et le jeu des acteurs est superbe. C’est typiquement le genre de film que j’aimerais étudier en classe.

Kill your darlings peut ne pas plaire à tout le monde. Certains peuvent être choqués par la manière crue et franche dont ces sujets sont abordés, moi je pense que c’est le meilleur moyen de toucher les esprits, en les choquant. Alors ne soyez pas rebutés par son aspect cru et n’ayez pas peur de passer pour des gens grossiers en regardant ce film.

Juste, lancez-vous !

Une élève de 2nde11

Dans la forêt

Le lundi, c’est lecture !

foretDans la forêt – Jean Hegland

Il aura fallu attendre plus de 20 ans pour voir arriver en France la traduction du roman de Jean Hegland.

Pourtant Dans la forêt aurait pu être écrit hier. Il raconte le chaos dû à une crise politique : plus d’électricité, plus de carburant, impossibilité de se déplacer ou d’être ravitaillé. Mais jamais l’auteure ne s’attarde sur les causes de ce chaos, ce n’est pas cela qui l’intéresse.

Son intérêt se porte sur une famille isolée dans la forêt et qui survit loin du déchaînement des villes. Les filles adolescentes doivent abandonner leurs projets de vie, la danse pour l’une, l’université de médecine pour l’autre. Les événements successifs feront de ces deux sœurs des survivantes qui se replieront de plus en plus dans la forêt nourricière et protectrice.

Dit comme cela, l’histoire pourrait être banale, déjà lue et relue… Mais Jean Hegland sait tenir en haleine en nous enfermant avec les deux sœurs dans ce huis-clos. Elle sait dire les tensions, les espoirs, les doutes, les moments d’abattement, la révolte. Elle sait faire des petits gestes du quotidien une aventure pour la survie. Elle sait nous attacher à ses personnages en nous montrant au plus près comment elles se transforment, comment elles s’adaptent sans renoncer, si ce n’est à la modernité.

Un roman sur la fin de la société de consommation et sur le retour à une vie où la nature retrouve toute sa place.

S.J.

Des sorties théâtre à prévoir

  • A Montargis, les 28 et 29 mars

J’ai bien fait ? par la Cie le Préau

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Valentine a quarante ans, deux enfants déjà grands, des parents vieillissants, un mari souvent absent, un frère avec qui elle ne s’entend pas, plein d’anciens élèves qui peuplent ses rêves, plein de nouveaux qui remplissent ses journées. Elle déboule un soir dans la vie de son frère plasticien. Qu’est-ce qu’elle fait là ? Qu’est-ce qu’elle a fait ? Un acte insensé ou l’acte qui donne un sens à sa vie ? Comment agir justement en conscience ? Son frère, son mari généticien de l’ADN ancien, une ancienne élève qui enchaîne les petits boulots, qu’ils le veuillent ou non, les voici tenus de chercher avec elle une réponse. J’ai bien fait n’oublie pas d’être une comédie parce qu’il faut rire aussi des questions dans lesquelles nous sommes empêtrés ! (source : Cie Le Préau)

  • A Pithiviers, le 31 mars au Théâtre du Donjon

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Vincent une pièce de Léonard Nimoy interprétée par Jean-Michel Richaud

S.J.

Mon frère, ma princesse

A voir le 24 mars au théâtre du Donjon de Pithiviers.

Mon frère, ma princesseTexte de Catherine Zambon – mise en scène Compagnie Möbius-band

Un texte magnifique, fin, intelligent, touchant, présenté par la Compagnie Möbius-band.mon frère ma princesseAlyan a 5 ans et il veut être une princesse ou une fée. Seule sa grande sœur le comprend et sent qu’il souffre de ne pas être ce qu’il voudrait. Le père est aimant mais aveugle, la mère commence à s’inquiéter de ce comportement inhabituel pour un petit garçon. Mais c’est surtout ce que les autres vont en dire qui l’inquiète.

Alyan est en proie aux moqueries et à la violence des autres qui n’acceptent pas la différence.

Nina est prête à tout pour son petit frère et elle finira par faire bouger les certitudes des uns et des autres. Les parents, les copains, l’école, tout le monde va être bousculé par le comportement d’Alyan et la détermination de Nina.

Il n’y a qu’Alyan qui ne changera pas. Il est sûr de son identité. Il est une fille ! S’il ne peut pas l’être, il « mourira » !

Catherine Zambon interroge intelligemment la question de l’identité. Son texte est émouvant et dit l’essentiel simplement et souvent avec beaucoup d’humour.

S.J.

Rebecca Dautremer à Beaugency

Le lundi, c’est lecture !

Rebecca Dautremer sera l’invitée du salon du livre jeunesse de Beaugency (45) les 29, 30 et 31 mars 2019.

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Rebecca Dautremer est connue pour ses albums reprenant des grands textes tels que  Alice au pays des merveilles, Cyrano ou Soie.

Son style est reconnaissable, tout en délicatesse. Vous n’avez pas pu passer à côté de ses Princesses.

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Son dernier album, Les riches heures de Jacominus Gainsborough, raconte l’histoire d’un lapin. Sa vie faite de petits riens, la vie simple d’un lapin fragile, timide et un brin mélancolique. A priori rien de palpitant, mais grâce aux dessins de Rebecca Dautremer et à ses textes tout en sensibilité, on s’attache vite à accompagner Jacominus dans toutes les étapes de sa vie. Chaque planche fourmille de détails qui font entrer le lecteur dans un univers très riche et coloré.

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Laissons Rebecca Dautremer elle-même parler de son travail et de ses influences qui vont de Beatrix Potter à Bruegel en passant par Boudin et Seurat.

S.J.

Conférence à Lorris

« Du maquis de Chambon à la Hollande : parcours de parachutistes du Loiret », onférence par Gilles Bré à Lorris, dimanche 17 mars à 14h30.

Co-auteur de « En suivant mon étoile », souvenirs de guerre de Maurice Le Noury, Gilles Bré est passionné d’Histoire contemporaine et spécialiste du Débarquement de Normandie. Il a notamment écrit « Un pont en Normandie » et « Chroniques du Jour-J ».  (source : Musée départemental de la Résistance et de la Déportation de Lorris)

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S.J.

« Fortnite » est-il un jeu surcoté?

fortniteFortnite, le jeu qui fait tant parler de lui ces derniers mois.

Il cumule en pratiquement 2 ans de sortie, 200 000 000 de joueurs actifs sur ses serveurs, ce qui est un record dans l’univers du jeu vidéo.

Mais d’où vient ce succès grandissant de jour en jour ?

Le principal avantage que possède Fortnite est le fait qu’il soit totalement gratuit (hormis les achats supplémentaires de cosmétiques dans le jeu) et il est aussi tout public. Ce mélange entre des dessins cartoon et d’action a fait fureur chez les joueurs PlayStation, Xbox et PC.

Il y a quelques mois Fortnite a mis en place le système CrossPatform (ce sont des serveurs qui sont communs à toutes les plateformes de console, ce qui permet à n’importe qui de jouer ensemble – Nintendo Switch vers PlayStation par exemple ou bien Xbox vers PC etc…)

Cet événement a marqué la communauté d’une part et ce système a aussi ramené beaucoup de nouveaux joueurs sur le jeu.

Pour ma part, je suis un joueur de Fortnite comme tous les autres, je suis quelqu’un qui cherche à se divertir simplement et avec mes amis…tout en appréciant le contenu auquel je joue.

Je pense que les gens qui jugent ce jeu sans pour autant y avoir déjà joué devraient tester car je pense qu’une bonne part de ces gens seraient surpris finalement de bien aimer ce jeu. Et vous, lecteurs de cet article, je vous y invite si vous n’avez jamais tester le jeu Fortnite.

En tout cas je pense que Fortnite mérite le succès qu’il a à l’heure actuelle car les développeurs sont à fond derrière leur jeu et à l’écoute de leur communauté.

Pour conclure je voudrais dire que Fortnite n’est absolument pas un jeu surcoté…et qu’il a de belles années de succès devant lui.

Un élève de 2nde11

La vraie vie

Le lundi, c’est lecture !

vraie vieLa vraie vie – Adeline Dieudonné

Ce roman étrange, c’est le récit d’une vie ordinaire,  pendant quatre ans. Une vie tout en tension, en peur d’un père bestial et d’une mère effacée et martyre, en amour d’un petit frère qui, au fil des années, se transformera de façon inquiétante après avoir vécu un drame que je ne vous révélerai pas.

La narratrice a 10 ans au début du récit. Elle observe, elle fuit, elle protège. Elle étouffe dans ce petit pavillon empli des trophées de chasse de son « viandard » de père. Son obsession sera de ramener son petit frère à la normalité en pensant naïvement qu’elle peut remonter le temps et effacer les événements traumatiques. Son entrée dans le monde des adultes se fera dans l’urgence, et pas vraiment en douceur.

Un premier roman difficile à lâcher.

S.J.

Le grand méchant renard

Le 10 mars, à Pithiviers, Le grand méchant renard se décline au théâtre avec la Compagnie Jeux de vilains qui présente une adaptation avec des marionnettes.

Le grand méchant renard, BD de Benjamin Renner, a déjà eu un immense succès,

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tout comme l’adaptation cinématographique.

Que ce soit en BD, au cinéma ou au théâtre ne vous privez pas de faire un bout de chemin avec ce renard pas si méchant que ça. Et ne vous y trompez pas, ce n’est pas que pour les enfants !

S.J.