Juste après la vague

 

Le lundi, c’est lecture !

imageJuste après la vague – Sandrine Collette

Un tsunami comme on n’en avait jamais vu a tout submergé.

Une famille, les parents et leurs neuf enfants, vivent isolés sur des hauteurs. Mais l’eau ne cesse de monter et il va falloir prendre une décision : tenter sa chance en barque pour chercher un terrain sec et assez haut pour éviter la noyade.

Oui, mais il y a un problème : le petit bateau ne peut contenir que huit personnes avec les vivres et l’eau potable, et ils sont onze.

Qui va devoir rester ? Quelle terrible décision les parents vont-ils devoir prendre ? Sandrine Collette nous fait avancer habilement dans ce roman avec une première partie qui raconte le quotidien de cette famille, le temps de nous faire rencontrer chacun d’entre eux. Le temps de les connaître, se s’attacher à chacun et de ressentir les tourments des parents qui vont devoir décider de qui laisser. Certes, l’objectif est de revenir chercher les enfants abandonnés une fois que le reste de la famille serait en sécurité. Mais tous savent bien que trouver un lieu sûr est aléatoire, y arriver tous en vie l’est encore plus.

Vient alors le récit de ce qui se passe avec les trois enfants restés à la maison puis ce qui se passe dans le bateau. Ainsi nous partageons les épreuves par lesquelles les uns et les autres passent. Le découragement, la peur, la faim, l’incompréhension, l’attente, la douleur, la rage, la culpabilité, la folie, tout cela contrebalancé par la fraternité, la solidarité.

Pourquoi cette catastrophe climatique ? Où se passe l’histoire ? Nous n’en savons rien, ce n’est pas ce qui semble intéresser Sandrine Collette. Elle s’attache plutôt à observer cette tragédie familiale sur fond de catastrophe naturelle, à nous faire rencontrer de très beaux personnages et nous donner à voir de magnifiques tableaux de la Nature déchaînée.

S.J.

Souad Massi

Alors qu’on parle beaucoup de l’Algérie depuis quelque temps, il m’est revenu le nom d’une chanteuse que j’ai beaucoup écouté au tout début des années 2000. Elle revient sur les ondes avec sa voix douce, ses mélodies qui nous mènent du côté de la musique arabo-andalouse, parfois du fado, ou du folk. Difficile de croire qu’elle a a débuté dans un groupe de hard-rock à Alger, non ?

S.J.

Envie d’art et de nature ?

Fini les vacances, mais ça n’empêche pas de penser à s’évader à nouveau.

L’ endroit idéal pour ça ? Le domaine de Chaumont-sur-Loire (41). Endroit idéal pour flâner tout en découvrant les installations et expositions d’art contemporain. Les artistes cette année sont européens, brésilien, ghanéen, chinois…  une douzaine au total.

Le domaine de Chaumont, c’est aussi chaque année le festival international des jardins. Cette année il ouvre le 25 avril sur le thème de « Jardins de Paradis ».

A visiter sans modération !

Plus d’infos sur la saison 2019 du centre d’art et de nature, ici.

Plus d’infos sur le festival des jardins ici.

S.J.

Que faire pendant les vacances ?

Vous ne savez pas quoi faire pendant les vacances ? Voici quelques idées :

Dans le Loiret

  • Le week-end du 6 et 7 avril vous pourrez visiter quatre châteaux et musées gratuitement (sur justificatif de domicile dans le Loiret). C’est donc l’occasion de (re)visiter le château de Sully-sur-Loire,  le château de Chamerolles,  le château-musée de Gien,  le musée de la Résistance et de la Déportation de Lorris,

Plus d’informations : https://www.loiret.fr/le-loiret/en-beautes/chateaux-et-musees-du-departement

Dans la région Centre Val-de-Loire

  • A Tours au Centre de Création contemporain Olivier Debré
    • Les Nymphéas d’Olivier Debré (jusqu’à fin 2019 dans la galerie blanche) avec les impressionnants grands formats inspirés de la Loire,
    • 15 easy short films de Franck Scurti (jusqu’au 28 avril dans la galerie noire),  des films qui questionnent la société contemporaine,
    • The resting thought de Alicja Kwade (jusqu’au 1er septembre dans la nef), une installation déroutante où le visiteur perd ses repères dans un labyrinthe de panneaux où alternent miroirs et espaces vides.

Alicja Kwade
CCC OD
exposition  2019 01 31

(The resting thought – Alicja Kwade -source : CCCOD)

  • Toujours à Tours, L’image indélébile de Koen Wessing, jusqu’au 12 mai au château de Tours

Koen Wessing a témoigné dans son travail [de photographe] de l’histoire de l’après-guerre : la décolonisation, la violence et la barbarie en Amérique latine, la désintégration du bloc soviétique, la guerre en Yougoslavie, l’apartheid en Afrique du Sud ou encore la résurgence de la Chine. (source : Musée du jeu de paume).

  • « Viva Leonardo! 2019, 500 ans de Renaissance(S] en Centre-Val de Loire »

2019 marque les 500 ans de la mort de Léonard de Vinci au Clos Lucé à Amboise. Dans la région Centre Val-de-Loire, de nombreux événements sont à découvrir autour de 4 thématiques principales (Sciences et Innovations, Arts et Culture, Histoire et Patrimoine et Art de vivre et Gastronomie). Tout le programme ici.

500ans_wp

A Paris

  • Doisneau et la musique à La Cité de la musique – Philharmonie de Paris jusqu’au 28 avril – Dévoiler la dimension musicale de l’imaginaire et de l’œuvre du photographe : voici l’ambition de ce parcours original, qui rassemble plus de deux cents photographies. (source : Philharmonie de Paris)

3929-Validee-AFFICHE-Philharmonie

  • Paris-Londres Music-MigrationsMusée national de l’histoire de l’immigration

Du début des années 1960 à la fin des années 1980, de multiples courants musicaux liés aux flux migratoires ont transformé Paris et Londres en capitales multiculturelles. Paris-Londres. Music Migrations propose un parcours immersif et chronologique pour traverser ces trois décennies décisives de l’histoire musicale de Paris et de Londres. (source : Palais de la Porte Dorée)affiche_paris-londres_web

  • Le modèle noir de Géricault à Matisse jusqu’au 21 juillet 2019 au Musée d’Orsay

L’exposition s’intéresse principalement à la question du modèle, et donc du dialogue entre l’artiste qui peint, sculpte, grave ou photographie et le modèle qui pose. Elle explore notamment la manière dont la représentation des sujets noirs dans les œuvres majeures de Théodore Géricault, Charles Cordier, Jean-Baptiste Carpeaux, Edouard Manet, Paul Cézanne et Henri Matisse, ainsi que des photographes Nadar et Carjat, évolue. (source : Musée d’Orsay)

noir

  • Sur mesure, les 7 unités du monde jusqu’au 5 mai au Musée des arts et métiers.Aujourd’hui, 7 unités universelles et fondamentales permettent de quantifier notre monde. Le temps qui passe, la vitesse de notre voiture, notre poids, le « la » en musique, les gigaoctets de nos ordinateurs : la mesure est omniprésente dans notre quotidien. Cette expo explore le thème de la mesure sous toutes ses coutures.(source : Musée des arts et métiers)

sur-mesure-promo-agenda-570

Bonnes vacances à tous ! 

S.J.

Un peu de blues créole

Belle découverte que ce groupe de blues guadeloupéen.

delgres

Avec le trio Delgrès, on voyage de la Guadeloupe à la Louisiane, grâce au créole et au sousaphone,  un instrument qui  accompagne habituellement les carnavals aux Antilles et les marching-bands à la Nouvelle-Orléans.

Ça dépayse, la musique est joyeuse et chaleureuse alors que la voix rocailleuse de Pascal Danaë  porte des thèmes  plutôt rudes tels que l’esclavage,  la lutte pour la liberté. la trahison des politiques.

A écouter, Mo Jodi (Mourir aujourd’hui), chanson inspirée de la vie de Louis Delgrès, héros de la lutte contre l’esclavage en Guadeloupe et dont le trio tire son nom. Le clip est glaçant et par certains aspects, m’a rappelé l’atmosphère anxiogène de Délivrance, film de John Boorman.

Mais aussi…

S.J.

Le fond du bocal

Le lundi, c’est lecture !

Lecture de circonstance en ce 1er avril. Des histoires de poissons. De l’absurde, de la dérision, du cynisme, mais surtout de l’humour…

 

 

Au cours des sept tomes du Fond du bocal, ils en ont parcouru des kilomètres les poissons de Nicolas Poupon ! Ils sont tous fêlés du bocal, forcément, passent leur temps à s’interroger sur l’absurdité de la vie, se prennent pour Steve McQueen dans La grande Evasion et échappent quotidiennement aux dangers les plus grands. Mais jamais ils ne se contentent des limites de leur bocal et sont toujours en étroite relation avec l’actualité brûlante de leurs contemporains bipèdes et non aquatiques.

20190328_165820[1]

Pour découvrir quelques planches des différents albums https://www.glenat.com/bd/series/le-fond-du-bocal

S.J.