Artiste plasticien franco-marocain, Hicham Berrada réalise des œuvres chimiques constamment en évolution. Sa démarche mêle art et recherche scientifique, il travaille à l’aide de produits chimiques et de formules mathématiques. Ses outils peuvent être des béchers ou des aquariums.
Soyez curieux et allez à la rencontre de l’univers de Hicham Berrada qui vous explique sa démarche et ses secrets de fabrication. Le résultat est parfois étonnant.
Exposition « 74 803 jours » à l’abbaye de Maubuisson (Val-d’Oise)
Jean McClellan est docteure en neurosciences. Elle a passé sa vie dans un laboratoire de recherches, loin des mouvements protestataires qui ont enflammé son pays. Mais, désormais, même si elle le voulait, impossible de s’exprimer : comme toutes les femmes, elle est condamnée à un silence forcé, limitée à un quota de 100 mots par jour. En effet, le nouveau gouvernement en place, constitué d’un groupe fondamentaliste, a décidé d’abattre la figure de la femme moderne. Pourtant, quand le frère du Président fait une attaque, Jean est appelée à la rescousse. La récompense ? La possibilité de s’affranchir – et sa fille avec elle – de son quota de mots. Mais ce qu’elle va découvrir alors qu’elle recouvre la parole pourrait bien la laisser définitivement sans voix… (quatrième de couverture)
Un roman qui met en avant le pouvoir des mots, la soumission de ceux (en l’occurrence ici, de celles) qui en sont privé, mais aussi la place qu’ils donnent aux hommes.
Christina Dalcher fait un portrait affligeant de la société. Une société où chacun a laissé faire, pensant que la liberté était acquise. Une société où les hommes ont laissé faire par soif de pouvoir, pour affirmer leur supériorité ou tout simplement par lâcheté.
Malgré quelques facilités et une fin un peu rapide, Christina Dalcher nous fait nous questionner entre autres sur le pouvoir es mots, l’importance de l’éducation des enfants, la montée des extrémismes religieux, ou la responsabilité individuelle dans les dérives du pouvoir. Que sommes-nous prêtes à accepter et jusqu’où ?
Le Grand bal de Lætitia Carton, est un film documentaire de 2018 qui fait tellement de bien en ce moment qu’il devrait être remboursé par la Sécurité sociale !
Un film dans lequel les gens, rient, se rencontrent, se touchent (oui ! oui ! je vous jure, c’est possible !) avec pour seul objectif la danse. Toutes sortes de danses traditionnelles.
Pendant une semaine, petits et grands, jeunes et plus vieux ne font que ça, nuit et jour, ils dansent. Dans ce Festival du Grand bal de l’Europe, à Gennetines dans l’Allier, ils sont dans une bulle, heureux d’être ensemble.
C’est joyeux, émouvant, sensuel, dynamique…ne vous en privez pas.
Découvrez le film gratuitement et en intégralité (86′) sur KUBjusqu’au 4 février.
Dans le cadre de La Nuit de la Lecture, Ciclic Centre-Val de Loire, par l’entremise de son Cinémobile, vous convie à une séance en ligne le vendredi 22 janvier à 20h00 […]pour découvrir des archives filmées exceptionnelles de la région Centre-Val de Loire, dans une création initiée par le pôle Patrimoine de l’agence.
Au programme de cette soirée :
En première partie – 25 min – Le Cycle des Neels, un récit sous forme de contes créé à partir des fonds d’archives de Ciclic Centre-Val de Loire.
En seconde partie – 10 min – Un reportage réalisé par les équipes de Bip TV pour découvrir l’envers du décor de ce projet
En troisième partie – 20 min – Un temps d’échange pour discuter avec l’équipe du film
À partir de films amateurs issus des collections patrimoniales de Ciclic Centre-Val de Loire, un récit sous forme de contes, a été imaginé en partenariat avec le Conseil départemental d’Eure-et-Loir. Les images d’archives du territoire eurélien – mais pas uniquement – ont été visionnées, sélectionnées et montées pour former un récit cohérent à travers quatre épisodes. L’archive, image du passé, est ici accompagnée par une voix-off, narrée par plusieurs acteurs, des touches d’animations (personnages, décors, éléments contextuels etc…) ainsi qu’une musique originale composée spécifiquement.
Cette création vous invite au cœur d’un conte pour comprendre le monde qui nous entoure et les questions qui en résultent. Le territoire de l’Eure-et-Loir est ici mis à profit pour soulever les interrogations autour des thèmes suivants : l’écologie, le rapport de l’homme à la nature, le cycle des saisons, le changement, la relation à l’autre, le monde d’après, le vieillissement, la vie et la mort… (source : cinémobile)
Rendez-vous ici le 22 janvier à 20h. Cette e-séance est gratuite, accessible sans restriction géographique, et s’adresse au tout public à partir de 6 ans. Elle sera disponible en replay sur cette page jusqu’au 29 janvier puis surmemoire.ciclic.fr.
Mais pourquoi j’ai acheté tout ça ? Stop à la surconsommation – Élise Rousseau
Dans cette BD documentaire, Élise Rousseau, nous invite à nous confronter avec nos pratiques de consommation.
Après la période des Fêtes, et la course aux cadeaux, et avant les soldes et la course aux « bonnes affaires », la réflexion est on ne peut plus intéressante.
Dans sa bande dessinée, elle ne critique pas la société de consommation mais la société de surconsommation, celle créée par les industriels, la publicité, la pression sociale, dont nous sommes tous plus ou moins les victimes.
Elle y parle de sobriété heureuse, d’obsolescence programmée, d’effondrement de la biodiversité, de réchauffement climatique…
La BD est très bien documentée, les dessins sont accompagnés d’encarts explicatifs et de définitions.
C’est ainsi, qu’avec humour et à l’aide de petits personnages à priori naïfs, loin de vouloir nous culpabiliser, elle nous amène à prendre conscience de nos modes de consommation et de leurs conséquences pour l’environnement, et propose des solutions concrètes pour remédier à cette surconsommation.
Alors, suivons les aventures de la poule écolo, du lièvre obsolescence programmée et du monstre vert surconsommation.
Élise Rousseau n’a pas pour propos de nous culpabiliser, juste de partager son expérience, de nous inviter à réfléchir à nos propres modes de consommation et nous proposer des alternatives.
Souhaitons que les lieux de culture puissent à nouveau ouvrir très bientôt !
En attendant, je vous propose pour débuter cette année 2021, de continuer notre exploration de diverses formes de danses.
Un clip réalisé par deux grands artistes, Woodkid, auteur-compositeur-interprète, réalisateur, musicien et graphiste français,et Sidi Larbi Cherkaoui, chorégraphe belge et directeur artistique du Ballet royal de Flandre.
Dans une salle uniquement éclairée par un plafond de lumière, les danseurs Drew Jacoby et Matt Foley évoluent avec grâce et sensualité sur I will fall for you de Woodkid.
Dans ce clip à l’esthétique soignée, musique et chorégraphie sont indissociables, et il ressort de la performance des danseurs une grande émotion que, j’espère, vous partagerez.
D’autres créations de Sidi Larbi Cherkaoui à découvrir :